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Propriétaire de perroquet, attention à l’aflatoxine!

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Si vous êtes propriétaire de chiens ou de chats, ce mot ne vous dit probablement rien. Cependant, l’aflatoxine est connue (et crainte) par les propriétaires de perroquets. Cette toxine est produite par certains champignons : soit Aspergillus flavus, Aspergillus parasiticus et Aspergillus nomius et elle affecte les perroquets de façon aiguë ou chronique.

Nous pointons souvent du doigt les arachides comme source de contamination à l’aflatoxine, mais il est important de savoir qu’elles sont loin d’en être les seules responsables. En effet, le maïs et les noix, ainsi que n’importe quelle nourriture contaminée avec les champignons Aspergillus flavus, Aspergillus parasiticus et Aspergillus nomius sont susceptibles de transmettre la toxine à votre compagnon.

Votre perroquet peut être touché par cette toxine de façon chronique ou aiguë. Dans la forme chronique, il n’aura que peu ou pas de symptôme alors que dans la forme aiguë, les symptômes apparaîtront rapidement, et ce, de manière marquée.

L’aflatoxine attaque principalement le foie de votre compagnon. Les symptômes que vous pourrez remarquer chez votre oiseau sont de l’abattement, des plumes ébouriffées, une perte d’appétit, des pertes d’équilibre, des convulsions et même la mort. Une exposition longue à cette toxine favorise l’apparition de cancer chez les perroquets.

Par chance, les cas d’intoxications à l’aflatoxine sont rares et il existe plusieurs trucs pour les prévenir, les voici :

  • Acheter des arachides et des noix destinées à la consommation humaine et les garder dans un endroit sec.
  • Les arachides ou les noix ayant une couleur anormale, souvent brunes ou noires, devraient être jetées.
  • Acheter une petite quantité de nourriture à la fois et de manière plus fréquente.
  • Changer tous les jours la nourriture de votre perroquet et nettoyer ses bols.
  • Jeter la nourriture souillée ou ayant une mauvaise odeur.
  • Éviter les aliments en vrac.

Finalement, si vous pensez que votre perroquet a été en contact avec cette toxine, le mieux est de consulter votre vétérinaire.

Cassandra Carignan est technicienne en santé animale à l’Hôpital vétérinaire Legardeur.