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TSA. J’ai débuté dans le métier, en pleine pandémie !

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Depuis aussi longtemps que je me souvienne, mon rêve a toujours été de travailler en compagnie des animaux. En terminant le secondaire, je savais déjà dans quel programme j’allais étudier : en santé animale. J’ai gradué du collège Lionel Groulx en 2020… en pleine pandémie. Tout un défi ! Voici pourquoi.

Le parcours scolaire a été relativement simple pour moi. J’ai toujours eu de bonnes notes à l’école, et le domaine de la santé animale me passionnait. C’est lors de ma dernière année scolaire que les difficultés sont apparues. Comme tous les techniciens en santé animale, j’avais des stages de fin de programme prévus, et j’avais hâte! En mars 2020, lors de l’annonce de la fermeture scolaire par le gouvernement Legault, j’étais en milieu de stage. J’ai dû arrêter et retourner à la maison, avec l’espoir que le fameux COVID-19 disparaîtrait bientôt. Comme tout le monde, j’étais loin de me douter de ce qui m’attendait. J’ai appris que mes stages de fin de programme étaient officiellement annulés, mais que mon diplôme était valide quand même. C’est là que l’anxiété s’est mise de la partie : est-ce que mes futurs employeurs trouveraient un désavantage à mon manque d’expérience ? Serais-je pénalisée ?

pug avec stethoscope

Un début difficile

En mai 2020, j’ai officiellement commencé à temps plein à l’Hôpital Vétérinaire Le Gardeur. Je dois avouer que j’ai trouvé ça particulièrement difficile. Moi qui avais toujours eu de la facilité dans ce que j’entreprenais, ce fut tout un changement. J’ai dû apprendre mon nouveau métier dans une situation très particulière. En plus d’apprendre la base du domaine, j’ai dû m’adapter à la pandémie : consultations au téléphone, retards de livraison de nourriture et de médicaments, arrivée massive de nouveaux animaux, fatigue de la part de mes collègues, etc. Je n’avais aucune expérience et j’avais énormément besoin de l’appui de mes collègues pour réussir à m’adapter. Je prenais une journée à la fois… un animal à la fois.

Deux côtés à une médaille

M’adapter à ce nouveau travail n’a pas été de tout repos, mais j’ai quand même apprécié certains côtés de la pandémie. Effectivement, les clients ne pouvant pas entrer dans la salle de consultation à cause de la distanciation physique, il y avait beaucoup moins de pression lors des manipulations. J’ai pu m’exercer à faire des prises de sang, des injections et des coupes de griffes sans le stress de me tromper ou de recommencer plusieurs fois devant le client. Et j’ai pu compter sur mes collègues pour m’épauler et me guider lorsque je rencontrais des difficultés.  Elles m’ont gentiment laissé leur poser des milliards de questions aussi – j’en pose encore beaucoup – (rires). Je suis devenue une meilleure technicienne grâce aux nombreuses observations et à la pratique que j’ai acquise en présence des techniciennes plus expérimentées.

équipe

Plus forts ensemble

Ce que la pandémie m’a appris, c’est qu’on est capable de tout faire si on en a envie. Même si ce fameux coronavirus m’a causé beaucoup de difficultés, je suis heureuse d’être où je suis aujourd’hui. Il ne faut jamais se sous-estimer. J’ai aussi compris à quel point l’entraide est précieuse dans les cliniques vétérinaires. Chaque personne est importante dans l’équipe et nous avons tous besoin les uns des autres. Que ce soit pour aider avec un animal, pour un conseil ou simplement pour se décontracter après une journée difficile, nous sommes plus forts en équipe que seuls.

Elle signe ce texte

Cindy Savoie est technicienne en santé animale à l’Hôpital vétérinaire Le Gardeur.