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Cinq conseils pour vraiment contribuer au bien-être animal.

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Vous avez toujours adoré les animaux? À une époque, peut-être avez-vous même songé à devenir médecin vétérinaire ou à une autre profession dans le domaine?  En fin de compte, votre chemin vous a mené ailleurs… Qu’à cela ne tienne! Saviez-vous que vous pouvez contribuer de façon très concrète à améliorer le bien-être animal au Québec? 

 

     1. ADOPTEZ OU ACHETEZ DE FAÇON RESPONSABLE

Comme les chiots et les chatons sont mignons! Mais attention : cela ne dure que quelques mois… Vous avez envie de faire une différence pour un animal qui a besoin d’amour et de sécurité? Les refuges, SPCA et SPA débordent d’animaux jeunes et moins jeunes en bonne santé qui n’attendent que vous, et qui vous procureront tellement de joie et de bienfaits! Cependant, si vous préférez faire affaire avec un éleveur pour faire l’acquisition de votre compagnon, choisissez un élevage éthique et responsable : recherchez la certification ANIMA-Québec. (Et bonne nouvelle : elle existe aussi pour les pensions et garderies!)

 

      2. INTERROGEZ VOTRE MUNICIPALITÉ

Sachez qu’il n’existe actuellement aucune réglementation qui permet d’encadrer la gestion des refuges, SPA et SPCA? En effet, chaque municipalité diffère dans son approche. Votre municipalité utilise-t-elle, en tout ou en partie, les impôts fonciers pour se prévaloir des services d’un organisme qui gère les enjeux animaliers? Qui en est responsable et imputable? Les membres du conseil municipal, avec ou sans le soutien de l’administration? Voici deux questions importantes à leur poser : 1) L’organisme est-il chapeauté par un conseil d’administration qui assure une saine gouvernance? 2) L’organisme est-il tenu de présenter, chaque année, des états financiers vérifiés en bonne et due forme?

 

     3. SOYEZ VIGILANTS AVEC VOTRE ARGENT

Que ce soient des dons directs, l’achat de marchandises (calendriers, jouets, gâteries, etc.) ou l’achat de billets pour soutenir des organismes ou événements-bénéfice, savez-vous vraiment comment votre contribution financière est ensuite utilisée? Assurez-vous qu’elle servira réellement à la cause. Avant de donner ou d’acheter, renseignez-vous auprès de personnes fiables, externes à l’organisme et qui travaillent dans le milieu des animaux. De plus, posez les deux importantes questions du point précédent. 

 

     4. INVESTISSEZ-VOUS POUR LA CAUSE

Vous n’avez jamais œuvré dans le domaine? Vous n’avez pas nécessairement envie d’être en contact avec des animaux? Vous avez 12 ans… ou 92 ans? Vous n’avez que peu de temps à contribuer? Qu’importe! La cause du bien-être animal a besoin de vous! Que ce soit en interrogeant votre municipalité, en faisant du bénévolat en refuge, en siégeant sur le conseil d’administration d’un organisme, en fondant un OBNL qui rassemble des passionnés comme vous, il y a beaucoup à faire pour la cause, de toutes sortes de façons! 

 

     5. LE PLUS IMPORTANT CONSEIL : PRENEZ LE TEMPS DE VOUS RENSEIGNER

Il existe une panoplie de sources d’informations concernant les animaux! Vous connaissez l’expression « Tout ce qui brille n’est pas or »? Attention au marketing habile, aux jolis minois de chiots et de chatons, aux solutions rapides et faciles, aux résultats miracles, aux gourous de tout acabit, aux « expertises » basées sur des opinions et non des faits… Bref, peu importe votre projet ou votre questionnement, prenez le temps de vous assurer de la compétence et de la fiabilité des sources, diversifiez, comparez, contre-vérifiez, planifiez… Le magazine Web Flair & cie sur flairetcie.com et sur Facebook ainsi que les sites Web de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) et de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) regorgent d’informations utiles!

 

Voilà! Comme vous l’avez constaté, chaque geste compte! Vous êtes maintenant fins prêts et prêtes à faire une différence concrète pour le bien-être animal au Québec! 

Elle signe ce texte

Chantal Allinger, directrice générale chez ANIMA-Québec et directrice du développement à l’Association vétérinaire québécoise de médecine de refuge (AVQMR), en plus de contribuer de bien d’autres façons au bien-être animal.