La grippe aviaire, et plus particulièrement la souche H5N1, est un virus grippal hautement pathogène qui affecte principalement les oiseaux, mais qui peut présenter des risques importants pour l’homme et d’autres animaux. Depuis qu’il a été détecté pour la première fois en 1997, le H5N1 a provoqué des infections sporadiques, mais graves, avec un taux de mortalité élevé chez l’homme (52 % selon une étude réalisée en juin 2023). Les chats et les chiens peuvent également contracter la maladie et, si nos amis canins semblent plus résistants, le H5N1 est souvent mortel chez les chats.
Comment le virus H5N1 se transmet-il ?
La transmission aux animaux se fait généralement par l’ingestion d’oiseaux infectés, le contact avec des environnements contaminés et l’ingestion d’aliments crus à base de volaille (notamment les aliments lyophilisés). Récemment, on a constaté que le virus était répandu chez les vaches laitières. Bien que l’homme soit exposé à un risque élevé de contracter le virus de la même manière, la transmission de la maladie des animaux domestiques à l’homme reste faible pour l’instant.
Comment envisager l’avenir ?
La détection récente du virus H5N1 chez les vaches laitières est préoccupante, car, jusqu’à présent, il n’y a eu que peu de cas d’infection chez les mammifères. Le virus a été trouvé dans du lait cru, ce qui ouvre la porte à une plus grande exposition des humains et des animaux. Plus le virus H5N1 se propage parmi les différentes espèces, plus il risque d’évoluer et de muter, ce qui accroît les risques pour nous et nos compagnons à fourrure.