Pour célébrer le Jour de la Terre le 22 avril, j’aimerais en profiter pour vous présenter 6 animaux extraordinaires qui partagent nos océans et nos terres. Il est parfois facile d’oublier la richesse naturelle qui nous entoure; avec ces 6 exemples, j’espère vous rappeler la merveilleuse diversité et complexité du monde animal.
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Requin du Groenland
Ce requin vit dans les profondeurs des océans Atlantique et Arctique. Vivant à des températures très froides, il a un métabolisme très lent, mais aussi une croissance très lente. Il atteint sa maturité sexuelle à environ 150 ans d’âge, et pourrait vivre de 250 à 500+ ans selon les estimés, faisant de lui l’animal vertébré avec l’espérance de vie la plus longue jamais rapportée. Sa viande est consommée en Islande, mais elle doit être traitée d’abord puisque ses tissus contiennent une toxine. Cette toxine permet au requin de vivre à de grandes profondeurs, sous une haute pression en stabilisant les protéines de son corps.
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Calmar géant
Comme son nom le dit, ce mollusque peut atteindre une très grande taille, soit jusqu’à 13 mètres en longueur. On pense que c’est cet animal qui a inspiré les légendes du monstre « Kraken ». Avant le 21e siècle, ce géant des océans n’avait jamais été photographié vivant—seulement des carcasses avaient été retrouvés. Nous savons maintenant qu’un des prédateurs du calmar géant est le cachalot. Bien que personne n’ait jamais observé ce phénomène, des cicatrices laissées par les ventouses du calmar géant ont été retrouvées sur la peau de plusieurs cachalots, et des restants de calmar géant ont également été retrouvés dans leurs estomacs. Le calmar géant, avec le calmar colossal (et oui, un autre géant des océans), a les plus gros yeux de tous les animaux présentement sur notre planète, mesurant jusqu’à 27 cm de diamètre. Ceci lui permet de mieux voir malgré la faible luminosité dans l’océan profond.
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Lézard à queue en fouet
Cette espèce de reptile, en anglais « whiptail lizard », ne comporte que des femelles. Sa reproduction se produit de façon asexuée, c’est-à-dire sans fertilisation des oeufs. Le matériel génétique est donc entièrement fourni par un seul parent. Ce phénomène, appelé parthénogenèse, est également retrouvé chez plusieurs autres espèces. Pour compliquer les choses, certains animaux peuvent occasionnellement se reproduire de cette façon et d’autres fois se reproduire de façon sexuée, comme le dragon de Komodo et plusieurs espèces de serpent par exemple. Fait cocasse: chez les mammifères, nous utilisons en général un système XY pour dénoter les chromosomes sexuels, XX indiquant une femelle et XY indiquant un mâle. Chez beaucoup de reptiles et d’oiseaux, c’est plutôt le contraire, avec ZZ indiquant un mâle et ZW indiquant une femelle !
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Crevette-mante
Ce crustacé, plus connu sous son nom anglais « mantis shrimp », est en fait l’animal avec le coup de poing le plus puissant au monde. Il est capable de frapper ses proies avec une accélération plus grande que celle d’une balle de fusil. En fait, l’accélération de sa patte est tellement rapide qu’elle fait bouillir l’eau autour d’elle et génère une onde de choc qui à elle seule peut tuer une proie, par un phénomène physique appelé cavitation. La crevette-mante est donc capable de s’attaquer à des proies plus grosses qu’elle, ainsi que de faire craquer les carapaces de crabes et d’huîtres par exemple pour s’en nourrir.
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Échidné
Nombreux d’entre vous connaissez déjà l’ornithorynque, le mammifère au bec de canard qui pond des oeufs. Et bien, il n’est pas seul ! L’échidné appartient également à l’ordre des monotrèmes (Monotremata), caractérisant les mammifères qui pondent des oeufs. Les mammifères sont divisés en 3 groupes : Eutheria, Metatheria et Monotremata. Eutheria regroupe les mammifères ayant de « vrais » placentas, comme nous les humains, tandis que Metatheria regroupe les marsupiaux. Les 2 seuls animaux appartenant au groupe des monotrèmes sont les ornithorynques et les échidnés. Les échidnés sont des mammifères à épines insectivores retrouvés en Australie et en Nouvelle-Guinée.
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Tortue verte
Pour les tortues vertes, comme beaucoup d’autres tortues, le sexe est déterminé par la température d’incubation des oeufs. Une température du nid plus basse donnera naissance à un mâle, tandis qu’une température plus élevée donnera naissance à une femelle. Malheureusement, avec le réchauffement climatique, nous commençons à voir un plus grand ratio de femelles à mâles, ce qui menace sérieusement la survie de ces espèces. Une étude menée en Australie a démontré que moins de 1% des tortues vertes ayant éclos sur des plages plus chaudes au nord de la Grande Barrière de corail étaient des mâles. Cette même étude a démontré que ces plages plus chaudes avaient produit plus de tortues femelles que mâles pour les 20 dernières années déjà. Ceci n’est qu’un exemple de l’impact dévastateur des changements climatiques sur la faune.
