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Récit du cœur. Mes souvenirs de Noël sont peuplés de chiens !


Qui se souvient de ses Noël d’enfance avec nostalgie? Dans tous mes souvenirs liés au temps des fêtes, il y a des animaux, des chiens surtout.

Quand j’étais petite, on se rassemblait chez une de mes tantes à Matane. On y passait une dizaine de jours avec les 4 sœurs de ma mère et leur famille, avec chiens. Oui, ça faisait beaucoup de chiens et d’enfants dans une seule maison.

Toute la famille était prudente avec la cohabitation chiens-enfant, Ça se passait bien. Moi je passais beaucoup de temps avec les chiens qui étaient de bons compagnons de jeu. Le 25 décembre, on mettait une belle boucle rouge sur le collier de chaque chien.  Il faisait partie de la fête. C’est probablement un peu à cette époque que j’ai compris que chaque animal a une personnalité propre. 

Fidoe, notre basenji croisée, avait l’habitude de gratter très fort ce qui était à portée de pattes, pour réclamer de la nourriture -oui oui! J’ai grandi dans une famille ou on ajoutait les restes de table à la ration de croquettes des chiens- À noël, il fallait tenir nos jolis collants et bas de nylon loin des coups de pattes de Fidoe qui nous a fait des mailles et griffés les cuisses plus d’une fois !

Solo, le airedale de tante Paule lui, courait après les traîneaux.  Il ne facilitait pas les glissades mais il savait mettre du piquant dans l’activité!  

Petit-chien, le petit chien brun de tante Ginette lui, avait des privilèges. Ginette l’emmenait partout. Petit-chien était un croisé chihuahua, trouvé dans une boite, dans un camion de transport. S’il avait eu un début de vie un peu improbable mais vivait désormais la belle vie avec son humain préféré. Il ne fallait pas prendre Petit-chien dans nos bras car il préférait les adultes aux enfants. 

Zacgarou, le labrador de mon grand-père prenait un malin plaisir à voler les mitaines et adorait qu’on lui court après pour le rattraper. C’était peine perdue, il était plus rapide et plus persévérant que nous dans le jeu. Il fallait aussi s’assurer qu’aucune nourriture n’était à sa portée car il était un voleur assumé et rusé. 

Belle, une vieille épagneule,  ne sentait pas bon de la bouche et se levait difficilement.  Dans les années 80, les soins dentaires et les traitements pour l’arthrose n’étaient pas ce qu’ils sont maintenant.  C’est fou la douleur que nos chiens de l’époque devaient endurer pour leur bouche et leurs articulations.  En y repensant, je salue les progrès de la médecine vétérinaire en matière de soins et de traitement dentaires et de gestion de l’arthrose.  C’est incroyable parce si Belle l’épagneul avait vécu dans les années 2000, son humain fait annuellement les dentisteries de ses animaux et leur offre de belles thérapies multimodales pour l’arthrose.  Elle aurait été tellement plus confortable!

Dans plusieurs de mes meilleurs souvenirs, il y a des animaux.  Je suis certaine que vous êtes aussi nombreux à vous reconnaître là-dedans. Comme je suis reconnaissante que ma famille ait toujours traité les animaux comme des membres de la famille ! Leur présence ajoute de la magie à mes souvenirs du temps des fêtes et encore aujourd’hui je m’assure que mes animaux aient leurs cadeaux de Noël. J’espère reproduire ça à ma sauce bien sûr, pour mes enfants, cette connexion avec les animaux qui ajoute aux plaisirs du temps des fêtes. 

Elle signe ce texte

Fondatrice du magazine web Flair & Cie, Dre Lucie Hénault est médecin vétérinaire et propriétaire avec 7 associées, de 8 établissements vétérinaires dans la grande région de Montréal. Dre Hénault est gestionnaire de l’Hôpital vétérinaire de Montréal, à Westmount.

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