Depuis plusieurs semaines, les frais vétérinaires font la une. Si vous êtes propriétaire d’un animal de compagnie, vous avez sûrement constaté une augmentation des coûts liés à la santé de votre fidèle compagnon ces dernières années. Cette hausse peut soulever des questions légitimes quant à ses origines. Explorons ensemble le sujet.
Des raisons multifactorielles
Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître que l’inflation impacte tous les aspects de notre vie, y compris les services vétérinaires. Les coûts d’exploitation des cliniques vétérinaires, tels que les loyers, les taxes et l’achat de matériel ont considérablement augmenté. En tant qu’entreprises privées, les cliniques doivent donc reporter cette augmentation sur les factures des clients.
Ensuite, il y avait un besoin de rééquilibrer les coûts. Pendant trop longtemps, de nombreuses cliniques n’ont pas pris conscience de leurs dépenses réelles, ce qui a souvent conduit à des pratiques non rentables. Cette situation n’est pas viable pour assurer la pérennité des soins vétérinaires. De plus, la pénurie de personnel et la pression liée à la demande accrue de services pendant la pandémie de COVID 19 ont justifié une augmentation salariale des équipes vétérinaires, notamment des techniciens en santé animale et du personnel de soutien.
Enfin, il est important de différencier les coûts plus élevés et les factures plus élevées. Comme dans le domaine de la médecine humaine, les avancées technologiques et les nouveaux médicaments permettent d’offrir des soins de meilleure qualité à nos animaux de compagnie. Cependant, ces progrès ont un prix, qui se répercute sur les tarifs des services vétérinaires.
Une solution: l’assurance pour animaux de compagnie
Comment pouvons-nous alors faire face à cette réalité ? Une solution prometteuse est l’adoption d’une assurance pour animaux de compagnie. Ce type d’assurance fonctionne sur le même principe que celle pour les humains : en échange d’une prime mensuelle, une partie ou la totalité des frais vétérinaires peut être couverte. Cela peut aider à atténuer le fardeau financier imprévu des soins vétérinaires coûteux.
Bien communiquer avec son vétérinaire
Il est également judicieux de se renseigner avant d’adopter un animal. Par exemple, les chiens de grande taille nécessitent généralement des dépenses plus importantes que les petits chiens, et les chats qui sortent à l’extérieur peuvent avoir des besoins préventifs plus coûteux que les chats d’intérieur. Certaines races sont également plus sujettes à des problèmes de santé, ce qui peut influencer les coûts des soins.
Enfin, les vétérinaires ont le devoir de présenter toutes les options de traitement à leurs clients. Toutefois, le choix final revient au propriétaire de l’animal. Il est donc important d’établir une communication ouverte dès le début avec son vétérinaire, en exprimant clairement ses limites budgétaires et ses attentes. Les équipes vétérinaires sont habituées à développer des plans de traitement adaptés à chaque situation et à chaque budget, sans aucun jugement.
