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Vétérinaire et ex-olympienne. Portrait de femmes inspirantes : Dre Valérie Welsh


Elles ont un parcours brillant, exercent leur métier avec passion et rendent hommage au lien humain-animal, chacune à leur façon. Chaque mois, découvrez un portrait de femme particulièrement inspirante. Rencontre avec Dre Valérie Welsh, vétérinaire et ex-olympienne en natation artistique, maintenant entraîneuse d’un club élite à Québec !

Valérie, qu’est-ce qui est apparu dans ta vie en premier : l’amour des animaux ou la natation artistique ?

Je fais des conférences pour le programme Jouez gagnant présenté par L’institut national du sport du Québec et, lorsque je m’adresse aux élèves, je leur explique qu’on n’est pas obligé de se limiter à un seul rêve dans la vie, on peut en avoir plusieurs ! Moi, mon rêve numéro un, c’était de devenir vétérinaire. 

Pourquoi donc ?

J’adorais les animaux ! À cinq ans, lorsque j’ai découvert qu’il y avait des « médecins pour animaux », j’ai trouvé ce que j’allais faire dans la vie. Pas particulièrement passionnés des animaux, mes parents

 m’encourageaient en m’amenant visiter des animaleries la fin de semaine, pour me récompenser d’avoir été sage (rires). Ils m’ont aussi permis d’avoir toutes sortes de bêtes à la maison.  

Et comment la natation artistique s’est-elle présentée à toi ?

À l’âge de huit ans, je pratiquais le hockey et le baseball, comme mes deux frères. Donc, très loin des paillettes et de la musique ! (rires) En regardant les olympiques, je suis tombée en amour avec la natation artistique. À l’époque, je faisais de la natation, mais comme j’étais une enfant qui « avait du gaz », l’idée de faire des pirouettes m’enchantait davantage qu’enchaîner les longueurs en piscine ! (rires). Ma mère m’a inscrite au club de natation artistique près de chez-moi et je n’ai jamais arrêté depuis !

Rêvais-tu déjà de participer aux Olympiques ? 

Je n’ai jamais été dans les championnes, jamais considérée comme un espoir en nage synchronisée. J’étais une excellente coéquipière, passionnée, qui possède une bonne éthique de travail. Tout au long de mon secondaire et de mon Cégep, je nageais pour le plaisir avec Québec Excellence Synchro, mais ma vie tournait autour de mes études, pour accéder au doctorat en médecine vétérinaire. 

Pourtant, tu as participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 !  

En 2008, j’ai été accepté en médecine vétérinaire et je me suis classée sur l’équipe nationale de natation artistique pour participer aux prochains Jeux olympiques. Autrement dit : mes deux plus grands rêves se sont présentés en même temps ! Avec mon entraîneur, je suis allée rencontrer le doyen de la faculté pour trouver une solution.  On m’a permis de suivre des cours à temps partiel, pour conserver ma place, jusqu’après les olympiques. 

En compagnie de tes coéquipières, vous avez frôlé le podium, avec une quatrième place. Puis, en revenant au Canada, tu as entrepris tes études en médecine vétérinaire, en 2012. 

Effectivement. J’ai nagé le 10 août à Londres et, le 23, je rentrais à temps plein en médecine vétérinaire ! Le fait d’avoir rapidement un autre projet après avoir accroché mon maillot m’a permis d’éviter le petit blues

 postolympique. Cela dit, je n’ai pas dit adieu à la nage synchro pour autant ! Parallèlement à mes études, j’étais entraîneuse de natation artistique Les Vestales à Saint-Hyacinthe. 

Après avoir participé aux Olympiques et être devenue vétérinaire, quel était ton prochain rêve ?

Fonder une famille. Comme pour tout ce que j’entreprends, je ne fais jamais les choses à moitié, j’ai eu trois enfants en quatre ans : Violette cinq ans, Tristan quatre ans et Lionel deux ans et demi ! Cette année, après avoir travaillé comme vétérinaire pour le gouvernement fédéral, je reviens à la pratique privée en clinique auprès des petits animaux, question d’avoir un horaire familial plus flexible. 

En ce qui a trait à la nage synchro, as-tu toujours un pied dans la piscine ?

Bien sûr. Je suis entraîneuse du club pour lequel j’ai nagé toute ma jeunesse : Québec Excellence Synchro. Mon rôle est d’accompagner les athlètes de niveau national, dont certains désirent aller aux Olympiques.

 J’ai aussi fondé un club de natation artistique sur la Rive-Sud de Québec, parce que j’avais envie que ma fille Violette puisse s’initier au sport qui m’a fait vivre de si belles émotions. 

Psitt… Valérie nage encore dans la catégorie maître. « Nous avons regroupé une belle équipe qui est composée de plein de mes anciennes coéquipières, toutes mamans et professionnelles maintenant dans différents domaines. Notre entraîneuse Marie-Hélène Morneau est d’ailleurs l’entraîneuse qui m’a suivi lors de mon parcours à l’élite de Québec ».

Elle signe ce texte

Communicatrice dans l’âme, Nathalie Slight collabore à de nombreux médias depuis une trentaine d’année, en tant que journaliste, chroniqueuse et spécialiste des réseaux sociaux.

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