Lettre d’excuses officielles (version anniversaire)

Aujourd’hui, pour souligner les quatre ans du magazine web Flair & cie, nous tenons à vous présenter nos excuses officielles. Parce qu’il paraît qu’on vous a un peu chamboulé depuis qu’on existe.

On est tout d’abord désolés si vous devez maintenant régler votre cadran à 7 h 28 le dimanche pour ne pas manquer notre vignette de 7 h 30. On voulait simplement vous toucher ou vous faire sourire. On ne pensait pas devenir votre rendez-vous du dimanche matin, avant même que vous ayez le temps d’enfiler vos pantoufles et de boire votre premier café.

On s’excuse aussi si vos proches lèvent les yeux au ciel chaque fois que vous annoncez : « Dans le magazine web Flair & cie, ils expliquaient… » C’est vrai, on alimente un peu trop vos connaissances sur les animaux. Certains de vos conjoint·e·s ont même admis avoir cherché le mot « pyodermite » dans le dictionnaire, juste pour comprendre vos commentaires. Toutes nos excuses (à eux).

Pardon également si, à force de nous lire, vous repérez maintenant les signaux de stress chez votre poilu préféré plus vite que les rabais à l’épicerie. Vous comprenez mieux ses comportements, ses micro-expressions, sa façon de dire : « j’ai besoin d’une petite pause juste à moi ». Et vous savez même qu’un vétérinaire est heureux quand le chien qu’il a soigné lui fait un gros câlin ou que son propriétaire le remercie chaleureusement.

Un petit mot maintenant sur Flair & cie. En quatre ans, vous avez appris que nous sommes aussi un regroupement e de 10 établissements vétérinaires québécois à 100 % indépendant, que nos associées travaillent au sein de leurs équipes chaque jour, et que ces passionnées soignent vos animaux en collaborant avec vous. Vous reconnaissez maintenant nos couleurs, notre ton et notre site web ainsi que nos dix établissements au Québec. Vous suivez le parcours de notre présidente, très impliquée au sein de sa profession et proactive dans le développement de l’entrepreneuriat au Québec.

Excusez-nous aussi d’avoir garni votre bibliothèque. À force de vous parler de son ouvrage Je protège mon chien, certains d’entre vous ont commencé à le conseiller à des amis comme si vous en étiez l’ambassadeur. Et désolée aussi si certains chiens attendent religieusement d’avoir une bouchée de leur recette préférée tirée de son livre de recettes La Véto cuistot.

Enfin, pardon pour les moments involontairement cocasses. Le paragraphe lu en douce pendant une réunion qui s’étire. L’arrêt d’autobus manqué parce que vous lisiez assidûment un article qui décrivait exactement ce dont souffre votre animal. On est au courant. On est responsables.

Bref : pardon d’être dans votre vie depuis quatre ans, d’être votre minute d’humour les fins de semaine, votre dose de connaissances utiles, votre lecture rapide et indispensable, et parfois, le moment de réconfort de la journée qui fait tant de bien.

Mais entre nous : on ne changera rien. Merci d’être là, semaine après semaine.