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Portrait de personnalités inspirantes : rencontre avec… Dr Yves Rossier


Ils ont un parcours brillant, exercent leur métier avec passion et rendent hommage au lien humain-animal, chacun à leur façon. Chaque mois, découvrez le portrait d’une personnalité particulièrement inspirante. Rencontre avec Dr Yves Rossier, professeur retraité maintenant clinicien-enseignant en médecine sportive équine au Centre hospitalier universitaire de l’Université de Montréal.

Par Nathalie Slight

Yves, comment vous êtes-vous dirigé vers la médecine sportive équine?

Lorsque j’ai choisi d’étudier à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal dans les années 80, je souhaitais me spécialiser auprès des chevaux. Il faut comprendre que j’ai grandi à la campagne, l’équitation a toujours été une grande passion chez moi.

Vous avez débuté votre pratique en tant que vétérinaire équin. N’est-ce pas?

Effectivement, oui. Je me suis plus particulièrement penché sur les blessures et les traitements pour les boiteries chez le cheval. Parallèlement à mon travail d’enseignant en médecine sportive équine au CHUV de Saint-Hyacinthe,  je me suis impliqué  au sein des équipes vétérinaires veillant à la santé et la sécurité des chevaux dans le cadre de différents concours équins, Championnats du monde et des Jeux panaméricains.

Votre expertise en médecine sportive équestre vous a mené jusqu’aux Jeux olympiques!

Effectivement, oui. J’ai été vétérinaire d’équipe aux Jeux olympiques de Barcelone (1992) et d’Atlanta (1996). Puis ensuite superviseur de la clinique lors des Jeux olympiques de Londres (2012) et responsable des installations et de l’évaluation de plus de 200 chevaux aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. C’est toujours avec beaucoup de fierté que je collabore à ce rendez-vous sportif mondial, en tant que vétérinaire équin.

L’univers des compétitions équestres est méconnu ici au Québec!

C’est vrai. Et pourtant, il s’agit d’un milieu fascinant qui gagne à être connu. Les chevaux sont des bêtes extrêmement intelligentes, qui aiment travailler de concert avec l’humain. Les Jeux olympiques représentent le summum de la complicité humaine-équine que nous avons développée au fil des siècles. De mon côté, lors de ces événements, en tant que vétérinaire sportif équin, je dois m’assurer que les animaux évoluent dans un univers sécuritaire pour leur santé, sans violence, sans abus et sans dopage. 

En terminant, êtes-vous toujours aussi passionné des chevaux?

Bien sûr. J’ai arrêté de faire de l’équitation durant la pandémie, faute de temps. Mais j’ai bien l’intention de renouer avec cette disciple que j’aime tant.  Je me considère vraiment choyé d’avoir fait de ma passion mon métier et de pouvoir contribuer à la santé d’un animal qui me fascine toujours autant.

Elle signe ce texte

Communicatrice dans l’âme, Nathalie Slight collabore à de nombreux médias depuis une trentaine d’année, en tant que journaliste, chroniqueuse et spécialiste des réseaux sociaux.

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