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Portrait de femmes inspirantes : rencontre avec… Dre Stéphanie Surveyer

Portrait Inspirant / Portrait de femmes inspirantes : rencontre avec… Dre Stéphanie Surveyer

Elles ont un parcours brillant, exercent leur métier avec passion et rendent hommage au lien humain-animal, chacune à leur façon. Chaque mois, découvrez un portrait de femme particulièrement inspirante. Rencontre avec Dre Stéphanie Surveyer,  propriétaire-gestionnaire et vétérinaire, associée chez Flair et cie. 

 

Stéphanie, d’où vient ton amour pour les animaux?

Nous avons toujours eu des animaux à la maison, non seulement des chiens et des chats, mais également des hamsters, lézards, rats, souris et oiseaux. Très jeune, j’ai exprimé le souhait de travailler avec les animaux. Comme j’ai grandi dans un milieu anglophone, je ne me voyais pas faire ma médecine vétérinaire en français. J’ai donc choisi d’entreprendre un BAC en zoologie à l’université McGill. Puis, j’ai enchaîné avec maîtrise en biologique à l’UQUAM.

 

Mais cette maîtrise était en français!

Eh oui! C’est là que j’ai réalisé que je pouvais très bien étudier dans ma deuxième langue! Après ma maîtrise, j’ai hésité entre poursuivre avec un doctorat ou faire ma médecine vétérinaire. C’est évidemment la deuxième option qui l’a emporté. Dans mes cours de médecine vétérinaire, il y avait des filles originaires de l’Ontario : elles parlaient à peine français! J’ai réalisé que pendant toutes ces années, je me mettais moi-même des barrières qui n’avaient pas lieu d’être! 

 

Pourquoi aimes-tu autant la médecine vétérinaire?

Parce que ça rassemble tout ce que j’aime : la science, les animaux et l’aspect humain avec les patients. Je n’aurais pas pu travailler dans un laboratoire pour le reste de ma vie. J’ai besoin de contacts humains, de servir les gens, de faire une différence dans leur quotidien. Le métier de vétérinaire me comble professionnellement à tous les niveaux. Même mon côté entrepreneurial est assouvi, puisque je suis associée chez Flair et cie.

 

Est-ce une surprise dans ton parcours?

Oui et non. J’ai commencé à travailler à la Clinique Vétérinaire Lac St-Louis alors que j’étais étudiante en médecine vétérinaire. J’ai occupé tous les postes : réceptionniste, technicienne puis ensuite, vétérinaire.  Comme les deux propriétaires approchaient de leur retraite, je savais que j’aurais la chance inouïe de prendre la relève d’une clinique  dont l’équipe et les clients partageaient les mêmes valeurs que moi. 

 

Tu es devenue propriétaire  de cette clinique en 2018. N’est-ce pas?

Oui. Je me considère choyée : le premier endroit où j’ai travaillé est tranquillement devenu ma deuxième maison, ma deuxième famille. Et puis, lorsque Lucie Hénault m’a offert de joindre le regroupement de cliniques vétérinaires Flair et cie, le fait de travailler avec d’autres femmes entrepreneures, hautement inspirantes, m’a plus immédiatement. Je suis fière de leur succès comme si c’était le mien, et vice versa. Je ne pourrais pas être mieux entourée!

 

En terminant, la petite fille en toi qui adorait les animaux, est-elle comblée?

Oui que oui, surtout lorsque j’ai la visite de chatons à ma clinique! Là, je pers tout professionnalisme, je deviens complètement gaga! (rires) Plus sérieusement, mon métier me permet d’être le lien entre l’animal et l’humain et ça, ça comble de bonheur la petite Stéphanie que j’ai toujours en moi. 

Elle signe ce texte

Communicatrice dans l’âme, Nathalie Slight collabore à de nombreux médias depuis une trentaine d’année, en tant que journaliste, chroniqueuse et spécialiste des réseaux sociaux.