Quand on écrit un livre sur les chiens, on essaie de choisir les bons mots, de donner de l’information utile et accessible, de répondre aux questions que les familles se posent le plus souvent. Mais souvent, on oublie qu’il y aura des séances photo.
Pourtant, lors de la production de mon deuxième ouvrage, Je protège mon chien, l’aspect visuel a été aussi essentiel que le contenu. Je voulais que le livre soit beau. Pas juste pour l’esthétique, mais pour rendre hommage à la complicité unique qui nous lie à nos chiens. Parce qu’observer son compagnon poilu, le regarder vivre, le trouver magnifique même dans ses petites manies fait partie du bonheur de partager notre vie avec lui.
Pour moi, Je protège mon chien devait aussi refléter la diversité canine, du chihuahua au montagne des Pyrénées. Chaque chien photographié dans le livre illustre ainsi cette merveilleuse mosaïque qu’est le monde canin.
Respecter les chiens lors des séances photo
Mais pas question de faire poser nos amis à quatre pattes n’importe comment. Je fais toujours attention de respecter leur caractère, leur rythme, leur niveau de confort. C’est une priorité. Je travaille avec Viviane Wybou, une photographe de talent qui est aussi à l’aise avec les humains qu’avec les animaux. C’est d’ailleurs chez moi, alors qu’elle prenait des portraits professionnels, que je l’ai vue interagir avec mes chiens — tout en respect, délicatesse et douceur. J’ai alors décidé de collaborer avec elle pour mes livres.
Les maquilleuses ont aussi effectué un travail remarquable. Elles savent s’effacer pour laisser tout l’espace aux chiens. Car chez nous, ce sont eux les vedettes.
On se sert toujours de gâteries, et chaque pitou reçoit ses préférées. Parfois, on demande à son humain de rester, si cela lui permet d’être plus détendu. Ce fut le cas pour Lucka, la belle épagneule de mon beau-père et de ma tante (oui, oui ! C’est moi qui les ai présentés, et ce n’est pas mon premier match réussi 😉).
Il arrive aussi qu’on utilise de légers anxiolytiques — les mêmes que ceux recommandés avant un voyage, un toilettage ou une visite chez le vétérinaire — avec les chiens qui sont un peu anxieux. Bou, mon montagne des Pyrénées, en fait partie. C’est un grand timide qui aime faire trempette les jours d’été. Pour sa séance photo, on l’a laissé poser dans la piscine déserte avant que l’équipe arrive avec mon mari (son humain préféré) et Viviane. Tout était réuni pour qu’il se sente bien et que la photo soit belle : le calme, le respect et la lumière naturelle.
Un travail d’équipe
Tous les chiens présents dans le livre font partie de la grande famille Flair & cie. Ce sont les compagnons de mes directrices, associées, proches collaborateurs, ou encore des membres de ma propre famille ou de celle de mes amis. Je remercie d’ailleurs ma sœur de nous avoir prêté Murphy, son teckel, qui a été un véritable mannequin modèle.
Les familles jouent un rôle clé. Elles amènent leurs poilus à l’heure, restent discrètes pendant les prises de vue, et repartent dès que la séance est terminée. C’est un vrai travail d’équipe. Chacun donne beaucoup d’amour à chaque étape du processus.
Au cœur de tout cela, il y a l’intention : celle de faire un livre qui aide les chiens à être en meilleure santé. Je protège mon chien donne des informations claires et bienveillantes fondées sur la science et l’expérience. Parce qu’un chien en santé, c’est un chien dont l’humain est bien accompagné.
Photographier des animaux n’est pas simple. Mais si cela est fait avec patience, douceur et complicité, cela donne lieu à de petits miracles. Et je crois que le livre en est le reflet.
Je dis ça comme ça, mais si un jour il y avait une suite, croyez-vous que votre chien ferait un bon modèle ?
Crédits photo : Vivianne Wybou