Les techniciennes en santé animale (TSA) jouent plusieurs rôles en établissement vétérinaire. Elles font équipe avec les vétérinaires. Ce lien est précieux et contribue largement au bien-être de vos compagnons. Voici 10 choses que vous ne savez peut-être pas, au sujet du métier de TSA.
Le diplôme de TSA est un diplôme d’études collégiales (DEC), obtenu après une formation qui dure 3 ans. Le programme est offert dans les collèges suivants : Collège Lionel-Groulx (St-Thérèse), Vanier College (St-Laurent), Cégep de La Pocatière, Cégep de Saint-Hyacinthe, Cégep de Sherbrooke, Cégep de St-Félicien, Cégep Beauce-Appalaches (St-Georges), Collège Laflèche (Trois-Rivières).
Les débouchés pour les TSA sont nombreux : hôpitaux et cliniques vétérinaires, fermes d’élevage, salons de toilettage, zoo, centres de recherche, refuges, compagnies pharmaceutiques, entreprises d’alimentation pour animaux, cégeps et universités (enseignement et recherche), laboratoires…
Pour devenir TSA, il est indispensable d’être passionnée des animaux et d’avoir leur bien-être à cœur. Il faut aussi avoir un intérêt pour la science, avoir une bonne dextérité, vouloir travailler en équipe, avoir de bonnes aptitudes pour communiquer, être autonome, responsable et rigoureuse.
Les TSA sont formées pour agir auprès des animaux de compagnie, de production et de laboratoire. Elles apprennent également la nutrition animale, le comportement et le toilettage. Elles sont aussi formées pour accompagner les professionnels dans les soins chirurgicaux (anesthésie, monitoring, stérilisation), faire des prélèvements sanguins et urinaires et des analyses en laboratoire. Ce sont en quelque sorte, les infirmier(ère)s des animaux.
Les TSA sont formées en réanimation cardiaque. En équipe avec le vétérinaire, elles peuvent faire une différence dans le succès de la manœuvre.
Il existe une association des techniciens en santé animale, l’ATSAQ. Cette association offre entre autres une banque d’emplois, un programme de formation continue et encourage et maintient la communication entre ses membres. L’ATSAQ chapeaute aussi le programme de certification nationale pour le Québec.
Les TSA ont le choix d’être certifiées ENTSA (Examen National de Techniciens en Santé Animale) ou pas. La certification consister en un examen dont les questions sont soumises par des TSA et des vétérinaires. Le but de l’examen est de standardiser la profession de TSA en Amérique du Nord.
Le placement des TSA sur le marché du travail est excellent. 90% des étudiant(e)s se trouvent un emploi à temps complet dès la fin de leurs études. Certain(e)s choisiront de poursuivre leurs études à l’université dans un domaine connexe comme la biologie ou l’agronomie ou de devenir médecin vétérinaire.
À la fin de leur 3e année d’études, les TSA doivent effectuer un stage de 5 semaines à temps complet dans un établissement vétérinaire ainsi qu’un ou deux stages (selon le collège et les intérêts), en laboratoire de recherche, en milieu équin, en laboratoire de recherche, milieu auprès des animaux exotiques…
Une TSA peut maintenant devenir copropriétaire, avec un ou des médecins vétérinaires, d’un établissement vétérinaire. Il faut cependant respecter toutes les règles de l’Ordre des médecins vétérinaires en lien avec la propriété des établissements vétérinaires, entre autres le fait que les parts votantes doivent appartenir à des médecins vétérinaires.
Elle signe ce texte…
Isabelle Asselin est TSA et propriétaire avec 5 associées vétérinaires, de 6 établissements vétérinaires. Isabelle est gestionnaire de l’Hôpital vétérinaire du Nord.